Départ et remplacement de Kaspersky aux États-Unis par UltraAV
Kaspersky, éditeur de logiciels antivirus, a commencé à se retirer du marché américain en migrant automatiquement ses utilisateurs vers UltraAV depuis le 19 septembre 2024. Cette mise à jour surprise a créé une vague d’inquiétudes, certains utilisateurs affirmant ne pas avoir été prévenus de la suppression automatique de Kaspersky, provoquant confusion et mécontentement sur les forums de discussion. L’entreprise russe avait été bannie des États-Unis pour des raisons de sécurité nationale. UltraAV, filiale américaine du groupe Pango, a assuré que les utilisateurs avaient été notifiés à partir du 5 septembre, mais le manque de clarté sur le processus a amplifié la frustration des clients concernés.
Vulnérabilités critiques dans le système d’impression CUPS de Linux
Plusieurs vulnérabilités critiques ont été découvertes dans le système d’impression CUPS, utilisé sur de nombreux systèmes Linux, pouvant permettre à des attaquants d’exécuter des commandes à distance. En exploitant ces failles, un attaquant non authentifié pourrait manipuler les imprimantes connectées et exécuter des commandes malveillantes lors de l’impression de documents, exposant les systèmes à des risques accrus de cyberattaques. Les vulnérabilités incluent des failles dans cups-browsed et libcupsfilters, mettant en danger un large éventail de distributions Linux populaires telles que Debian, Fedora et ChromeOS.
Telegram accepte de partager des données utilisateur dans des enquêtes criminelles
Telegram a annoncé un changement majeur dans sa politique de confidentialité, autorisant désormais le partage d’adresses IP et de numéros de téléphone avec les autorités dans le cadre d’enquêtes criminelles légitimes. Ce revirement vise à freiner l’utilisation de la plateforme à des fins criminelles, une évolution qui contraste avec la position antérieure de l’entreprise, qui ne partageait ces informations que dans des cas de terrorisme. Cette nouvelle politique de partage de données sera inscrite dans les rapports de transparence de Telegram, incluant également des mesures renforcées contre le spam et les abus.
Atos tombe sous le contrôle de ses créanciers, l’État reprend ses activités stratégiques
Atos a officiellement accepté un plan de sauvegarde accéléré, approuvé par ses actionnaires, qui confie la gestion de l’entreprise à ses créanciers. Endettée à hauteur de 4,8 milliards d’euros, la société française va restructurer sa dette et céder ses activités stratégiques à l’État, qui investira 700 millions d’euros avec l’aide de Thales pour reprendre des domaines clés comme la cybersécurité et les supercalculateurs. Cette restructuration prévoit également une conversion de la dette en actions, permettant aux créanciers de contrôler jusqu’à 99,9% du capital d’Atos, et des financements supplémentaires pour relancer l’entreprise.